lundi 2 février 2015

Escapade à la mer - Part 3 : My Son

Une petite escapade dans des temps très, très lointains, ça vous dit ? Alors c'est parti pour l'excursion à My Son, complexe de temples datant de l'ère Cham, du IVe au XIIIe siècle !

My Son est à une quarantaine de kilomètres de Hoi An, nous profitons donc d'une demi-journée de libre pour aller visiter les ruines, cachées dans une vallée verdoyante. A dos de scooter, une petite heure d'incursion dans la campagne vietnamienne et nous y voilà !

Le royaume de Champa occupait le sud du Viet Nam actuel. Les Chams, dont subsiste encore une population de moins de 80.000 personnes au Viet Nam, étaient de confession hindouiste.

My Son a occupé un rôle central dans la vie religieuse du royaume de Champa. Ses ruines ont été redécouvertes à la fin du 19ème siècle. Elles sont composées de 8 groupes de temples-tours dédiés à Krishna, Vishnu et Shiva.

Malheureusement, les ruines ont été bombardées par les Américains durant la guerre du Viet Nam, car ils craignaient que les Viêt-congs ne s'y cachent... La majorité des ruines ont été presque entièrement détruites, mais ce qu'il en reste montre l'importance passée qu'a eu ce site sacré.


Les différents édifices ont été construit en briques et en blocs de pierre, sans aucun liant, par une méthode sophistiquée que les archéologues n'ont toujours pas réussi à élucider et à reproduire. Le fait que les ruines soient restées debout pendant tant de siècles est sans doute dû à cette méthode.

On trouve de nombreuses statues de divinités hindoues, et des bas reliefs gravés à l'intérieur et à l'extérieur des temples.



Les colonnades alignées sur le sol étaient les piliers des temples. Cette photo vous permet d'évaluer l'étendue de



Cette partie du temple était, avant les bombardements américains, la plus imposante. De la tour de plusieurs dizaines de mètres de haut, il ne reste plus que quelques briques...

Tentative de restauration d'une partie des temples. Les archéologues doivent faire face aux problèmes architecturaux, mais aussi au fait qu'il persiste encore des explosifs sans doute encore fonctionnels autour du site, traces des bombardements violents qu'a subi le site.


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