samedi 23 mai 2015

Laos - Luang Prabang

Nous avons profité de quelques jours de vacances pour nous échapper vers Luang Prabang, l’ancienne capitale royale du Laos, maintenant classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. 
 A bord d’un avion à hélices de fabrication franco-italienne (un ATR !), nous survolons donc les montagnes jusqu’à arriver, de nuit, à Luang Prabang. Lorsque notre avion descend, quelle n’est pas notre surprise de ne distinguer presque aucune lumière, à des kilomètres à la ronde, avant d’arriver à l’aéroport international (4 portes d’embarquement, pas plus grand que le plus grand temple de la ville) de Luang Prabang ! En fait, cette ville n’a pas une allure de ville : pas de building, des arbres partout, et surtout c’est pas beaucoup plus grand que, disons, Redon, et encore on est gentils. Nous sortons donc de l’aéroport, après avoir obtenu notre visa auprès d’un douanier souriant nous ayant souhaité la bienvenue, et nous nous engageons à bord d’un taxi sur la petite route cabossée qui nous emmène en ville.
Luang Prabang est une ville calme, qui se couche tôt : en arrivant à 9h du soir, nous avons du mal à trouver un restaurant ouvert…
Jour 1 : visite de la ville
Notre hôtel se situe près d’une rivière, dont le débit est faible en cette fin de saison sèche, qui serpente jusqu’à se jeter dans le Mékong tout proche. Luang Prabang est construite sur une presqu’ile qui s’avance entre ces deux rivières ; nous longeons donc la Nam Khan jusqu’à son embouchure dans le fleuve Mékong, immense et majestueux, s’étirant de la Chine au Vietnam en serpentant à travers le Laos, longeant la frontière Thaïlandaise et sillonnant le Cambodge. Les rives sont chargées d’arbres en fleurs, de frangipaniers et autres flamboyants. Quelques jeunes moines arpentent les rues sous leurs parapluies leur servant de pare-soleil. Au Laos, il est très important pour chaque famille d'envoyer un jeune garçon s'initier et passer quelques années dans un monastère, afin que celui-ci puisse s'occuper des cérémonies familiales. La plupart de ces garçons ne passeront pas leur vie comme moines mais seulement une partie de leur jeunesse.


Petit pont de bambou au dessus de la Nam Khan ; le passage est possible uniquement en saison sèche

 Pagode à l'entrée du Palais Royal ; Luang Prabang a été la capitale royale jusque dans les années 1970, où la monarchie a été abolie pour laisser place à un gouvernement communiste.

Les moines vivent dans des monastères-école, comme celui-ci, en bas de la colline dominant la ville

Mur végétal

Le Mékong, dans les eaux duquel glissent les pirogues luttant contre le courant

 Une des nombreuses pagodes

 Le tuk tuk, taxi local


Jour 2 - Les cascades de Kuang Si
Le deuxième jour, nous louons une Honda Wave pour partir à l'aventure sur les routes laotiennes, jusqu'aux très touristiques chutes de Kuang Si. A l'entrée, un Bear Rescue Center récupère des ours destinés aux fermes de bile (en Asie, la bile d'ours est considérée comme un remède très recherché et cher ; il existe donc des fermes d'ours, où ceux-ci sont enfermés dans des cages minuscules. La bile peut être récupérée de deux manières : soit par un tuyau fixé sur la vésicule biliaire et sortant du ventre de l'ours, soit en endormant l'ours régulièrement pour ponctionner la vésicule biliaire. Quelques ONG comme Animal Asia luttent contre ces pratiques barbares et sauvent les ours des fermes pour les placer dans des sanctuaires). Après avoir observé de près ces petits ours asiatiques, nous continuons notre marche vers les chutes d'eau et leurs piscines aux eaux bleu-vert. L'endroit est magnifique et baigné d'une belle lumière, on vous laisse juger...

 Un ours endormi


Une des nombreuses piscines dans lesquelles, vous vous en doutez, nous avons plongé

 Les cascades

En montant le long de la cascade, nous trouvons un petit chemin nous menant jusqu'à la source. Après une heure de marche, nous arrivons à l'emplacement d'un ancien village. Tout près, nous trouvons l'entrée d'une grotte. Longue de plusieurs dizaines de mètre, s'enfonçant sous la terre de salle en salle, elle a servi de refuge aux villageois pendant la guerre. Quelle guerre, me direz-vous ? La guerre du Vietnam : pendant cette période, le Laos a été bombardé sans relâche par les américains, à tel point que le nombre de bombes tombées sur ce pays a dépassé de loin le nombre de celles ayant atteint le Viet Nam. Une petite partie du Laos a été d'abord une base française puis américaine, mais ce sont surtout les Viet công qui en ont fait leur base arrière. On appelle la guerre du Laos "guerre secrète" car le pays a été le terrain de jeu des agents de la CIA et les opérations qui s'y sont déroulées n'ont pas été très médiatisées.


 En redescendant des cascades, nous sommes tombés sur le Butterfly park : deux européens ont tout lâché pour monter ce petit parc dans un coin de paradis le long d'une cascade. Ils ont aménagé un jardin, en pensant d'abord à la future colonisation par les papillons. En buvant une bière les pieds dans l'eau dans leur jardin magique, en se faisant manger les peaux mortes par les petits poissons, on s'est dit qu'ils avaient bien de la chance de vivre ici !

Jour 3 - On a continué notre exploration des alentours avec notre moto. Nous avons marché dans la jungle, trouvé une cascade à sec, traversé des petits villages, aperçu des éléphants, tout en nous faisant bronzer par le soleil laotien.

 L'eau des cascades du coin est tellement calcaire, qu'elle forme une pellicule sur tout ce qu'elle passe. Ainsi, les racines se transforment en lianes calcaires, et les troncs morts deviennent des ponts en pierre traversant les piscines. La cascade de la photo est à sec car nous sommes à la fin de la saison sèche. On dirait qu'elle est sèche depuis des années... mais elle se remettra sans doute à couler à flot dès les premières pluies !

Jour 4 - Promenade sur le Mekong
Aujourd'hui, nous louons les services d'un batelier qui nous emmène pour une promenade de quelques heures sur le Mekong. Nous remontons le fleuve à contre courant jusqu'aux grottes de Pak Ou, qui abritent des pagodes. La puissance du courant est impressionnante, alors même que nous sommes en saison sèche et que dans quelques mois le niveau du fleuve aura monté de 4 ou 5 mètres. En attendant, nous devons nous frayer un chemin entre les bancs de sables et les rochers acérés qui dépassent des flots. Une carcasse de bateau posée sur un rocher rappelle aux usagers du fleuve qu'il faut bien le connaître avant de s'aventurer sur ses flots. Notre guide n'a pas l'air de s'en émouvoir et change le cap pour éviter des obstacles que nous ne voyons pas.
Au retour, arrêt au village du Lao Lao: c'est le nom de l'alcool de riz gluant, que tous les Laotiens consomment. Le lao lao de riz rouge est particulièrement parfumé !

Un bateau échoué au loin 

Des buffles qui se baignent, profitant de la fraicheur de l'eau en ces chaudes journées 

Jour 5 - Balade en kayac

Le dernier jour, nous nous levons à l'aube pour tenter d'assister à la procession des jeunes moines qui, tous les jours, récoltent les offrandes de riz des habitants de la ville. On n'a pas dû se lever assez tôt... A la place, on se promène dans le marché matinal, où l'on trouve de tout, des légumes et des herbes aux serpents, ou autres rats, qui finiront dans une assiette.




Nous avons ensuite rendez-vous avec un guide pour une promenade en kayac sur la Nam Khan. Cette promenade fut épique : après quelques dizaines de minutes, nous arrivons dans un parc où nous devons déjeuner. La cascade du parc est à sec, mais les éléphants attendent les touristes pour une petite ballade. Il fait chaud et on n'a pas très envie de participer à l'exploitation touristiques des éléphants ; ne sachant pas comment savoir si ceux-ci sont bien traités, on préférera les regarder de loin.

Notre guide, tout heureux, retrouve des amis à lui qui travaillent dans le parc et qu'il n'a pas revu depuis plusieurs mois ; c'est donc le prétexte pour boire un coup entre amis. Une heure passe, puis nous mangeons, puis une autre heure, enfin notre guide apparait et nous explique qu'il doit rester encore un peu avec ses amis s'il veut espérer obtenir lui aussi un poste dans le parc, géré par le gouvernement (fonctionnaire est une bonne place, même si c'est pour vendre des tickets à l'entrée). Nous prenons notre mal en patience, et au bout d'une autre heure, notre guide revient, un peu pompette mais prompt à reprendre la ballade !
Nous commençons donc à pagayer, nous nous baignons aussi, puis nous commençons à avoir des difficultés à diriger notre embarcation... jusqu'au prochain rapide, où on se retourne... Les chaussures et les sacs flottent à la surface et nous ne perdons finalement que deux chaussettes, heureusement. On débarque sur le rivage et on essaie de comprendre ce qui s'est passé : le kayac est rempli de plusieurs dizaines de litres d'eau qu'il faudra 5 minutes pour vider ! En fait, la coque est rayée par les rochers et a fini par être percée à certains endroits. Pas de problème : avec un sac plastique fondu, notre guide nous répare ça et c'est reparti pour une heure !!!

La réparation du kayac


Nos vacances à Luang Prabang prennent fin et nous nous envolons vers Hanoi la tête pleine de souvenirs de vacances ! On recommande vraiment l'ambiance de cette petite cité qui vit au ralenti ! On rajoute qu'on a aussi apprécié la gastronomie locale, ses herbes du Mekong et son riz gluant à toutes les sauces !



lundi 2 février 2015

Escapade à la mer - Part 3 : My Son

Une petite escapade dans des temps très, très lointains, ça vous dit ? Alors c'est parti pour l'excursion à My Son, complexe de temples datant de l'ère Cham, du IVe au XIIIe siècle !

My Son est à une quarantaine de kilomètres de Hoi An, nous profitons donc d'une demi-journée de libre pour aller visiter les ruines, cachées dans une vallée verdoyante. A dos de scooter, une petite heure d'incursion dans la campagne vietnamienne et nous y voilà !

Le royaume de Champa occupait le sud du Viet Nam actuel. Les Chams, dont subsiste encore une population de moins de 80.000 personnes au Viet Nam, étaient de confession hindouiste.

My Son a occupé un rôle central dans la vie religieuse du royaume de Champa. Ses ruines ont été redécouvertes à la fin du 19ème siècle. Elles sont composées de 8 groupes de temples-tours dédiés à Krishna, Vishnu et Shiva.

Malheureusement, les ruines ont été bombardées par les Américains durant la guerre du Viet Nam, car ils craignaient que les Viêt-congs ne s'y cachent... La majorité des ruines ont été presque entièrement détruites, mais ce qu'il en reste montre l'importance passée qu'a eu ce site sacré.


Les différents édifices ont été construit en briques et en blocs de pierre, sans aucun liant, par une méthode sophistiquée que les archéologues n'ont toujours pas réussi à élucider et à reproduire. Le fait que les ruines soient restées debout pendant tant de siècles est sans doute dû à cette méthode.

On trouve de nombreuses statues de divinités hindoues, et des bas reliefs gravés à l'intérieur et à l'extérieur des temples.



Les colonnades alignées sur le sol étaient les piliers des temples. Cette photo vous permet d'évaluer l'étendue de



Cette partie du temple était, avant les bombardements américains, la plus imposante. De la tour de plusieurs dizaines de mètres de haut, il ne reste plus que quelques briques...

Tentative de restauration d'une partie des temples. Les archéologues doivent faire face aux problèmes architecturaux, mais aussi au fait qu'il persiste encore des explosifs sans doute encore fonctionnels autour du site, traces des bombardements violents qu'a subi le site.


dimanche 1 février 2015

Escapade à la mer - Part 2 : Hoi An

Nous voilà arrivés à Hoi An, ville chargée d'histoire : ancien port situé sur la route maritime du commerce de la soie, plusieurs communautés s'y sont établies au cours du temps : chinois, japonais, français. Les marchands ont construit, le long des canaux et des rivières, de grandes maisons en bois, qui ont traversé les siècles, pour certaines d'entre elles. Cette architecture d'inspiration chinoise, japonaise et française lui vaut d'être inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco.

Hoi An, construite dans le delta d'une rivière, se retrouve régulièrement sous les eaux à la saison des pluies. On peut voir les traces des inondations dans toute la ville, sur les murs ou les boiseries à l'intérieur des maisons.

Aujourd'hui, la ville attire de nombreux touristes européens, qui sont conquis par son atmosphère d'un autre siècle, ses plages magnifiques, et les nombreuses boutiques de tailleurs et de cordonniers qui vous refont une garde robe en quelques jours.

En voici un petit aperçu :



Le Pont Japonais, séparant les parties japonaise et chinoise de la ville


L'intérieur d'une maison traditionnelle, mêlant boiseries et incrustations en nacre sur les poteaux. A la saison humide, toute la famille déménage à l'étage pour s'adapter aux éventuelles inondations. Plusieurs maisons de ce genre peuvent se visiter dans le vieux quartier de Hoi An.


Des sculpteurs de bois

Un pont sur un canal séparant deux parties de la ville. A la nuit tombée, les touristes achètent des lampions aux vendeurs ambulants, et les laissent dériver au fil du courant. Les lumières illuminent la ville et lui donnent une ambiance particulière...

Les canaux servent de voie de navigation et sont encore très utilisés pour passer d'une rive à l'autre.

Admirez les maisons coloniales sur la rive !

Le poteau nous rappelle le niveau des grandes crues

Une batelière qui nous a fait traverser tente de discuter avec Amélie, qui fait semblant de tout comprendre... Elle tentera par la suite d'obtenir une somme invraisemblable pour 1 minute et demi de traversée, mais avec nos talents de négociateurs avisés, on ne s'y est pas laissés prendre... 

Nous continuons notre visite de la vieille ville par un temple. Au plafond, pendent des spirales d'encens accompagnés de prières sur les petits papiers jaunes. L'encens se consume pour que ces prières soient exaucées.

La cour d'entrée du temple

Le deuxième jour de notre présence à Hoi An, nous entreprenons de traverser le fleuve au sud de la ville pour découvrir une zone moins touristique. En effet, il n'y a pas encore de pont pour traverser l'embouchure de la rivière, et nous devons donc emprunter un vieux bateau qui sert de transport en commun pour les habitants de la zone. Nous montons la moto sur le bateau, après avoir payé bien sûr deux fois plus cher que les autochtones, mais quand même une bouchée de pain à nos yeux, et nous traversons en croisant des embarcations de pêche plus colorées les unes que les autres.
Le village où nous débarquons après 15 minutes de traversée est un petit village de pêcheur, et les gens sont bien étonnés de voir débarquer là deux blancs sur leur moto de location !
Après avoir trouvé le chemin de la plage, déserte comme nous l'aimons, on se ballade le long des quais et on observe les yeux grand ouverts l'activité du petit port.

Les bateaux de pêche qui attendent l'heure de sortir en mer

Le poisson sèche tout le long des quais, sur des filets ou dans des caisses, sous la bonne garde des femmes de pêcheurs.






Après cette petite ballade, nous nous offrons un repas dans un troquet du coin : un délicieux my quang qui nous a coûté bien moins que le moins cher des repas servis à Ha Noi, arrosé d'une bière bien fraiche.
Du point de vue gastronomique, la région est très bien dotée : on a adoré le Cao Lau, et le My Quang, deux plats du centre du Viet Nam qui sont accompagnés de sauces légèrement sucrées et très différentes des assaisonnements du nord du Viet Nam. Sans parler des Banh Xèo... Bon appétit !

Regardez bien ce qu'il y a sur ce bateau : oui oui, c'est bien le bateau petrolimex, le ravitaillement en carburant du port ! Même les stations service sont flottantes !




Escapade à la mer - Part 1 : Da Nang

A la mi-aout, nous avons pris 4 jours de vacances et sommes partis visiter des villes côtières dans le centre du Viet Nam: Da Nang et Hoi An. Ces villes sont connues pour leurs belles plages, parmi les plus magnifiques du pays. Hoi An est aussi connue pour son architecture coloniale qui lui donne un charme particulier.

Première étape : Da Nang !
Nous avons atterri à Da Nang le samedi soir, après une heure d'avion. Da Nang est une grande ville moderne de quelques 700 000 habitants. C'est un port, construit entre une rivière et des plages. C'est une destination très touristique, du fait de ses plages, et de sa proximité géographique avec deux villes remarquables pour leur architecture et leur histoire, Hoi An et Hué, toutes deux classés au patrimoine mondial de l'Unesco.

Le lendemain, nous avons loué un scooter et sommes partis à la découverte des alentours: les plages, la péninsule de Son Tra, un temple où trône une femme Bouddha de 67m de haut !


 A Da Nang, les gratte-ciels fleurissent le long de la rivière et de la plage.

Côté plage, c'est le quartier des pêcheurs. Leurs minuscules embarcations en forme de coquilles, faites de bambou tissé, parsèment la plage.

 Da Nang, vue de la péninsule de Son Tra, au bout de la ville. Sur cette péninsule, un parc national, et des installations militaires ainsi que quelques hôtels de luxe. Mais aussi de très belles plages, envahis par les Vietnamiens le dimanche, qui viennent y manger en famille à l'abri des paillotes.

Sur la péninsule, l'immense statue de Lady Bouddha (Chùa Linh Ứng) au centre d'un temple bouddhiste.


C'est la saison des fleurs de lotus, symbole du Viet Nam. Les jardins du temple en sont remplis !

 Les coquilles de noix des pêcheurs: difficile d'imaginer qu'ils puissent prendre la mer avec des embarcations si fragiles !

Le soir, nous nous sommes arrêtés au bord de la plage pour prendre une bière en regardant le soleil se coucher et l'orage éclater au loin. Nos deux voisines vietnamiennes se sont invités à l'apéro, et ont d'abord insisté pour qu'on les prenne en photo, avant d'entamer la conversation. Les quelques bribes de vietnamien d'Amélie ont aidé à la compréhension, les sourires ont fait le reste ! Maxime a tenté de goûter à la noix de bétel qui colore les dents de ces femmes, mais l'amertume de ces noix a eu raison de lui !

Après ce sympathique apéro, nous avons choisi le restau le plus bondé de la plage: un restaurant de fruits de mer et de poisson. Le principe: les clients font leur choix parmi de grandes bassines remplies de fruits de mer ou de poissons, avant de s'attabler.




Nous avions choisi du crabe et des moules farcis, et nous nous sommes régalés...

Le lendemain, nous avons longé la côte jusqu'à notre prochaine destination : Hoi An ! Une petite trentaine de kilomètres sépare les deux villes de Da Nang et de Hoi An. La plage et les dunes s'étendent sur des kilomètres, malheureusement de plus en plus rongées par les resorts qui s'installent tout le long. C'est ainsi que sur une majorité du chemin, un mur a été construit le long de la route, rendant inaccessibles les plages désertes, en attendant qu'un hypothétique hôtel se construise bientôt. Mais ce sont souvent des projets voués à l'échec, car il est bien difficile de construire un énorme hôtel sur des dunes de sable... De nombreux terrains sont à l'abandon, derrière ces murs.

On a quand même réussi à trouver un petit chemin, pour nous mener jusqu'à la plage déserte, loin des masses touristiques de Hoi An et Da Nang. Vérifiez vous-même : pas un chat, à peine un pêcheur au loin !

La suite dans le prochain post !