Ce pays n'a pas de frontière avec le Viet Nam ; il est situé entre le Bangladesh, l'Inde, la Chine, le Laos et la Thaïlande. De la même taille que la France, il compte 51 millions d'habitants.
Nous arrivons le jeudi 4 février en soirée à Yangon, la capitale, et nous filons de l'aéroport à la gare routière afin de prendre un bus de nuit, direction Bagan ! Sur les conseils de Laure & JD, nos amis français d'Hanoi qui ont visité le pays un an auparavant, nous choisissons "la meilleure compagnie de bus du Myanmar", j'ai nommé : Elite Express ! En effet, le service est au rendez vous et le confort aussi ! Malheureusement ça ne fait pas tout, car les routes birmanes sont assez chaotiques et les chauffeurs ont tendance à jouer les pilotes de rallye...
Nous voici donc arrivés de bon matin à Bagan, ancienne ville royale qui a vu se construire plusieurs centaines de temples, résultat de la ferveur religieuse des rois entre le XIe et le XIIIe siècle. Pour nous, 2 jours de déambulations avec notre super e-bike (traduisez scooter électrique...) sur les routes sablonneuses entre les temples et les stuppas ! Le spectacle est au rendez-vous : les temples perdus dans la savane baganaise sont aussi beaux les uns que les autres ! Le coucher de soleil est tout simplement majestueux, on vous laisse juger...
Rencontres au fil des rues
Paya Shwezigon
Un repas birman à 0,30€
Marché autour d'une pagode : piments et poisson séché
Dans toutes les rues on peut trouver des jarres remplies d'eau pour les passants
Exemple d'objet en laque
Le 6 février, nous reprenons un bus de nuit, à destination du lac Inle. Arrivés à 4h du matin, la fraicheur matinale se fait sentir... Nous prenons possession de notre chambre d'hôtel après quelques heures d'attente, emmitouflés dans une couverture. Nous passons notre première journée à prévoir le trek des 2 jours suivants, et à faire un tour sur le lac, avec visite des villages d'artisans installés à sa périphérie. Une partie du lac est occupée par des jardins flottants, installés en suspension sur une trame de bambous, et dans lesquels sont cultivés tomates, concombres et autres légumes. Ces jardins sont d'ailleurs décriés pour leur responsabilité dans la pollution de l'eau du lac, même si leur importance économique n'est pas négligeable pour la population.
Un couturier dans le marché de Nyaung Shwe, près du lac
Maisons sur le lac
Village des tisserands : les femmes tissent des étoffes en fibre de lotus (qu'on trouve uniquement autour du lac Inle ; il faut 20j pour obtenir suffisamment de fil pour une écharpe, qui vaudra 200 € !) ou en soie sauvage
Village des forgerons
Maxime s'initie à la noix de bétel ; ici, tout le monde en mâche (hommes, femmes et enfants) et les trottoirs sont maculés de taches rouges de crachats de salive
Artisanat du bois et construction des barques
Fabrique de cigares "doux" à gout anisé
Fabrique d'ombrelles pour les moines
Rencontres au fil du chemin
Le monastère où nous avons dormi
Construction des murs d'une maison : tressage du bambou
Arrosage des rangs d'ail
Ici, la traction animale est de mise
Pêcheurs sur le lac
Revenons à la plage : une longue bande de sable blanc et une eau claire à 25°C nous attend. Pas grand chose d'autre à faire que de profiter du soleil et de se régaler de poisson grillé au gingembre... Exactement ce qu'il nous fallait !
La dernière étape de notre voyage est la ville de Yangon : ancienne capitale, c'est encore le centre économique et la plus grande ville du pays. Connue des touristes pour son impressionnante Paya Shwedagon (entendez: le plus grand temple de la ville, avec son stuppa visible de presque partout, recouvert d'or) et pour ses anciens bâtiments de l'empire colonial britannique, qui datent d'une centaine d'année et tombent pour la plupart en ruine, faute de moyens pour les entretenir...
Yangon est un véritable melting pot de cultures bouddhiste, hindoue et musulmane ; l'agitation des rues est constante. Le marché central de Bogyoke est bondé. Comme à Hanoi, certains quartiers sont spécialisés dans un métier : les imprimeurs, les plombiers, ... Nous retiendrons une ambiance particulière due aux égouts à ciels ouverts et au problèmes de gestion des déchets, au pied des vieux immeubles délabrés.
La Paya Shwedagon
Détail des temples construits dans l'enceinte de la Paya
Dome en or ; au sommet, le "hti" est incrusté de diamants (le plus gros fait 76 carats) et autres pierres précieuses
Le ballet des balais
Voilà, notre voyage se termine, retour à Hanoi qui nous semble étonnamment propre (et calme en cette fin de Têt) ! Nous aimerions un jour passer plus de temps en Birmanie pour sortir des sentiers touristiques et découvrir le pays en profondeur ! Nous retiendrons des paysages magnifiques, l'ambiance bouddhiste apaisante, la gentillesse et le sourire des Birmans malgré la pauvreté encore omniprésente, et le respect des droits humains parfois encore à ses balbutiements (travail des enfants, bas salaires... ).
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