Pour commencer, il faut savoir qu'à Hanoï, tout ferme très tôt le soir et même le weekend, couvre feu oblige. La majorité des quelques bars sont tous fermés à minuit, et il y a un ou deux clubs ouverts après cette heure malgré l'interdiction.
Après avoir mangé le plus gros hamburger de notre vie (dans un pub tenu par un anglophone, of course !), on a donc suivi Alice (la véto que je remplace), et ses potes, qui nous ont présenté quelques lieux de la nuit hanoïenne. D'abord dans un bar ultra class où les serveurs, la bouteille de vin à la main, remplissent les verres au fur et à mesure qu'ils se vident, puis dans une boite de nuit remplie de backpackers venant s'éclater sur de la musique occidentale, et enfin dans un club "clandestin" où les mêmes occidentaux viennent continuer leur soirée bien arrosée. Ambiance et déco simplistes digne des plus beaux blockhauss de la côte atlantique, en plus ouvert quand même : plafond bas, béton, pas de mobilier, juste des enceintes, et des fauteuils installés dehors le long de la route, pour satisfaire les clients des vendeurs ambulants venus profiter de la manne. La musique s'éteint parfois quand la police passe à proximité, puis reprend une minute plus tard, comme si de rien n'était !
Bon, côté musique, c'est pas ce qu'on préfère, bien sûr il n'y a pas de dub ni de reggae, c'est de la musique de boîte de nuit, mais il n'y a pas beaucoup le choix en termes de sorties alors on ne fait pas nos difficiles !
En allant d'un bar à un autre, on a été témoins d'un accident entre 2 motos (rien de très grave on vous rassure). C'est très fréquent par ici, vu le code de la route inexistant ; les français qui nous accompagnaient nous ont expliqué qu'il ne valait mieux pas s'arrêter pour ne pas avoir de problèmes...
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